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Réussir sa prise de parole avec l’anti-méthode de l’hippopotame

Avez-vous déjà rêvé d’être aussi à l’aise à l’oral en vidéo, devant un auditoire ou dans un entretien en tête à tête avec un prospect, qu’un hippopotame qui court dans l’eau ?

Et oui, si sur terre il n’est pas très à l’aise, dans l’eau il peut se déplacer à toute allure en se propulsant jusqu’à 30 km/h ! 

Cela étant dit, aujourd’hui je voulais vous parler de l’anti-méthode de l’hippopotame dans nos prises de parole. 

L’anti-problème : comment ne pas résoudre son problème

Vous connaissez la technique commerciale, qui consiste à définir sa problématique, par exemple « comment passer de je parle de mon activité à personne, à j’en parle à 12 clients potentiels par semaine » ?

Puis vous poser la question de l’anti-problème commercial. Ici ce serait : « Comment rester je parle de mon activité à personne ? »

Les solutions de l’anti-problème 

• Je ne publie pas

• Je ne parle pas de ce que je fais ou je ne me présente pas

• J’en parle aux mauvaises personnes, autrement dit à des personnes qui ne sont pas intéressées

• Je ne prospecte pas

• Je refuse des opportunités sans les étudier

Cet exercice est très intéressant, car il est parfois plus facile de voir ce qu’on fait actuellement dans notre quotidien qui contribue à ne pas trouver de client !

Formuler l’opposé des solutions à l’anti-problème

Une fois que notre liste de solution anti-problème est complétée (essayez d’en trouver minimum 20), nous la transformons à l’opposée en notant le contraire de la solution de l’anti-problème.
Ce qui nous donne, au final, notre plan d’action pour faire évoluer notre situation actuelle.

Modifier sa perception du problème

  •  Je ne publie pas
  • Je publie
  • Je ne parle pas de ce que je fais
  • Je parle de ce que je fais
  • J’en parle aux mauvaises personnes, autrement dit des personnes qui ne sont pas intéressées
  • J’en parle aux bonnes personnes qui sont intéressées
  • Je ne prospecte pas
  • Je prospecte
  • Je refuse des opportunités sans les étudier
  • J’étudie les opportunités pour les accepter

Mais que vient faire un hippopotame là-dedans

Ce que j’aime beaucoup avec l’hippopotame, c’est que son mode de vie correspond exactement à notre colonne de solutions de l’anti-problème concernant la prise de parole.

Regardons de plus près le fonctionnement de l’hippopotame et comment nous, nous devrions plutôt nous comporter à l’oral pour éviter d’être l’hippopotame de la farce.

Bien s’ancrer

  • Les hippopotames pèsent un peu plus d’une tonne, ils sont donc bien trop lourds pour nager ou pour flotter. Lorsque nous les voyons immobiles sur un plan d’eau, en réalité ils sont en équilibre sur leur pointe de pied.

  • Pour nous autres humains, afin d’avoir une voix qui porte, il est plutôt recommandé de bien s’ancrer au sol avec les 2 pieds bien à plat, de la pointe au talon !

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Écoute et rythme

  • L’hippopotame est aussi connu sous le nom de cheval du fleuve ? En effet, ils sont capables de galoper aussi vite dans l’eau que sur terre. En revanche, leur anatomie ne leur permet pas de sauter sur terre, seulement de se propulser dans l’eau à une vitesse de 30 km/h.
  • En ce qui nous concerne, je vous déconseille vivement de parler trop vite ou de suivre une trame de prospection d’une seule traite. Il est bien plus important d’écouter notre interlocuteur et de faire des bonds dans nos questions en fonction des informations qu’il nous délivre. Si nous restons trop rigides dans notre trame, nous perdons le lien avec lui et la fluidité de l’échange.
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Bien respirer

  • Les hippopotames peuvent retenir leur respiration jusqu’à 6 à 10 minutes en immersion, le temps de traverser de longues étendues d’eau
  • Je préconise plutôt une bonne respiration régulière et de faire des pauses dans notre discours, pour permettre au cerveau de notre interlocuteur d’intégrer les informations que nous lui donnons.

Articuler

  • Les hippopotames broutent près de 50kg de végétation par jour.
  • En ce qui nous concerne, attention de ne pas mâcher les mots que nous prononçons. Il est important de faire un effort d’articulation pour faciliter la compréhension de notre interlocuteur. Donc on ne broute pas ses mots SVP !

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Rester calme

  • Les hippopotames produisent des sons de klaxon ou de grognement lorsqu’ils sont dans l’eau. Savez-vous ce que cela signifie ? Cela leur permet de marquer leur territoire.
  • Alors même s’il est important de varier le rythme et l’intensité de notre discours pour éviter d’être monocorde, je vous déconseille vivement de crier ou d’être trop exubérant avec vos clients, afin qu’ils ne se sentent pas trop envahis ou submergés par vous.

Accompagner son discours avec sa gestuelle

  • Les hippopotames sont réputés pour être statiques et dangereux.
  • Notre gestuelle est importante pour accompagner notre message et nous rendre moins menaçants. Nous annonçons la couleur à notre interlocuteur dès le début de l’entretien, ce qui lui permet de savoir précisément où nous voulons en venir.

Comprendre l’univers de l’autre

  • Les hippopotames défendent leur territoire coûte que coûte et chargent les humains qui s’approchent trop près. Et comme ils se sentent plus en sécurité dans l’eau que sur la terre ferme, c’est donc dans l’eau qu’ils retournent se réfugier en courant.
  • Imaginons que l’eau représente la scène de l’hippopotame. Avec une telle attitude, c’est comme s’il refusait de se mélanger à son public. Or, nous, notre objectif est de réduire la distance entre notre vision du monde et celle de notre interlocuteur pour comprendre son univers, se mettre à sa portée et parler son langage. Il est donc fortement déconseillé de l’agresser s’il se livre à nous !
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Garder l’attention

  • D’après vous, que signifie le bâillement d’un hippopotame ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il s’agit d’un avertissement avant qu’il se mette à charger.
  • Pour nous, si notre interlocuteur baille, c’est plutôt un signe qu’il s’endort et que nous perdons son attention !
    C’est donc notre job de le captiver.
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S’hydrater

  • Les hippopotames ont une peau extrêmement sensible. Ils perdent beaucoup d’eau et risquent vite une insolation ou une déshydratation.
  • À l’inverse des hippopotames, je vous conseille plutôt de bien vous hydrater. Essayez de parler avec une bouche pâteuse et un mal de crâne lié à une insolation, c’est le meilleur moyen de rater votre entretien !
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Respecter les codes sociaux

  • Afin de les protéger du soleil, leur peau sécrète une substance rouge et grasse.
  • Bien que cette substance soit indispensable à la protection des hippopotames, nous allons plutôt privilégier une bonne hygiène corporelle avant notre entretien client ! Il est important de respecter les codes sociaux de notre interlocuteur. Je vous rappelle que nous disposons seulement des quelques premières secondes pour faire bonne impression.
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Équilibre vie privée/vie pro

  • Ainsi, si les hippopotames passent environ 18h par jour dans l’eau, à prendre des bains de boue, c’est avant tout pour se cacher du soleil, se débarrasser des parasites et des peaux mortes.
  • Bien qu’il soit important de pendre soin de notre santé, surtout en tant qu’entrepreneur, si nous y consacrons 18h par jour, il ne faut pas s’étonner de ne pas avoir de clients ! Il est donc fortement recommandé de consacrer plus de temps à la prospection si nous souhaitons vivre de notre activité !
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Persévérer 

  • Avez-vous déjà observé des oiseaux posés sur le dos des hippopotames tels des bancs publics ?
  • Si nous adoptons la technique canapé à notre business, voire entrepreneur touriste en dilettante, pas la peine de s’étonner de notre chiffre d’affaires en fin d’année !
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Pour conclure ce parallèle entre les hippopotames et notre stratégie de communication orale, je dirais que leur enseignement majeur serait : «  arrêtons de nous cacher (dans l’eau), sortons de notre zone de confort et entrons en contact avec nos futurs clients ! »

Et vous ? Que retenez-vous comme enseignement des hippopotames sur votre business ? Partagez-nous ça en commentaire !

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