Frédérique Vanryssel, experte en prise de parole en vidéo
Je suis Frédérique Vanryssel, fondatrice du programme Voxpreneur et ingénieure en phonétique appliquée à la prise de parole en public.
Ma mission : vous aider à vous exprimer avec aisance, affirmer votre posture et captiver votre audience. Parce que parler en public peut (et doit !) être un plaisir, je vous accompagne pour prendre la parole avec confiance et enthousiasme, que ce soit en réunion, en formation ou face caméra.
Comment ma voix est devenue ma force
Partagée entre la France et les États-Unis, entre ma langue maternelle et celle de mes émotions, j’ai toujours cherché ma place… et ma voix. Petite, je parlais beaucoup, mais personne ne me comprenait. J’ai appris à articuler, à me faire entendre, mais aussi à me taire quand on ne m’écoutait pas.
De la phonétique à la police scientifique, où je réalisais des comparaisons vocales, une évidence s’est imposée : la voix est un levier puissant pour convaincre et captiver l’attention. Comprendre cette nuance m’a permis de transformer ce qui était autrefois une difficulté en un véritable atout. Encore faut-il oser prendre la parole et se montrer.
Né de cette conviction, j’ai créé Voxpreneur, un programme ludique et progressif qui transforme la prise de parole en opportunité. En l’espace de 90 jours, vous apprenez à déployer tout votre potentiel vocal, en passant de la maîtrise de l’intonation, à la clarté du discours et l’assertivité. Concrètement, vous :
- Publiez vos premières vidéos,
- gagnez en confiance
- et révélez votre leadership.
Ainsi, votre voix devient un instrument de communication puissant et authentique. Prendre la parole devient un plaisir, se montrer une force.
Ma première prise de parole : un défi marquant
Enfant, j’ai vécu 4 ans aux États-Unis, avec son passage obligé, la graduation. Ce rituel de fin de cycle scolaire impose de lire un discours devant toute sa classe et leurs parents, sur une estrade, derrière un pupitre. Un texte poli, bien écrit, mais totalement déconnecté de mon ressenti. Car en réalité, j’étais une enfant déracinée, perdue dans un pays dont je ne comprenais pas encore les codes.
Petite pour mon âge, du haut de mes 1m27, je monte sur un marchepied mis spécialement à ma disposition – un détail qui me faisait déjà me sentir à part – je sentais le stress monter. Gorge sèche, mains moites, souffle court… Chaque regard posé sur moi amplifiait mon malaise. La robe “chic” censée me mettre en valeur n’était qu’un supplice supplémentaire. Je me sentais exposée, vulnérable.
Et puis, il y avait ce fichu micro. Dès les premiers mots, le son de ma propre voix m’a frappée. Déformée, amplifiée, chaque respiration devenait audible. Mortifiée, je me réfugie dans le réconfort de la feuille posée devant moi. Mon seul réflexe ? Lire mon texte le plus vite possible, fuir ces sensations oppressantes.
Quand les applaudissements sont arrivés, c’était un soulagement. Mon calvaire était terminé. Mais cette expérience m’a laissé une leçon précieuse : parler en public, ça s’apprend.

Dans le monde professionnel comme dans la vie personnelle, nous sommes tous amenés à prendre la parole en public :
- Présenter un projet en réunion
- Convaincre un investisseur
- Ouvrir un séminaire
- Porter un toast à un mariage
Les Américains l’ont bien compris : plus on est formé tôt à l’art oratoire, plus on est à l’aise face à un micro, un pupitre et un public. Avec le recul, je réalise que cette expérience, bien que difficile, m’a préparée à tout ce que j’enseigne aujourd’hui.
Vous aussi, vous voulez transformer votre voix en force ?
Comment un colloque m'a offert une opportunité en or
En 2005, je rêvais d’intégrer un laboratoire de recherche de pointe sur la reconnaissance vocale et la synthèse de la parole. Mais ce rêve semblait inaccessible… jusqu’à ce qu’un simple échange dans un colloque change tout.
À l’époque, j’étais étudiante en sciences du langage, passionnée par la phonétique et le traitement automatique des langues. Mon objectif ? Trouver un stage au LIMSI, un laboratoire du CNRS spécialisé dans l’intelligence artificielle appliquée à la voix et l’analyse des émotions. Lors d’un cours croisé entre la Sorbonne Nouvelle et Nanterre, un professeur m’oriente vers un chercheur du LIMSI, me conseillant de le rencontrer au prochain colloque.
Le jour J, mon enthousiasme me fait commettre une erreur classique en prise de parole : je vais droit au but, sans introduction ni mise en contexte. Résultat ? Une réponse froide et négative : “Il n’y a pas de position ouverte pour le moment.”
Plutôt que de me décourager, je profite des trois jours de colloque pour participer activement aux discussions. Entre chaque conférence, j’échange avec d’autres chercheurs, pose des questions, partage mes idées. Je m’implique à 100 %.
Et c’est là que tout bascule. Le même chercheur, qui m’avait refusé un stage la veille, m’observe. Voyant ma curiosité, mon engagement et ma capacité à interagir naturellement avec les autres, il change d’avis. À la fin du colloque, il me fait une proposition : “Vous pourrez intégrer le projet Disfluences dans les débats télévisés.”
Ce que j’en retiens ? En prise de parole, le fond compte, mais la manière dont on communique est déterminante. Si j’avais su structurer ma demande dès le départ, j’aurais peut-être évité le premier refus. Mais c’est mon attitude, ma capacité à interagir et à partager mes idées avec passion qui ont finalement ouvert les portes de cette opportunité.
Conseil clé pour vos prises de parole en public
Vous pouvez télécharger l’article scientifique qui a découlé de ce stage juste ici :
Ma première conférence scientifique : seule face au défi
Un défi de taille : présenter seule mes recherches en phonétique criminalistique
En 2014, après avoir été débauchée du CNRS par la Police Technique et Scientifique, mon quotidien est rythmé par des expertises pour la cour d’assises. Pour approfondir mes analyses, je me plonge dans la recherche scientifique. C’est alors qu’un collègue néerlandais me parle d’une conférence organisée par l’IAFPA (International Association for Forensic Phonetics and Acoustics), un événement de référence en phonétique et acoustique criminalistique.
Le défi est immense : rédiger et présenter seule un article scientifique, une tâche habituellement menée en équipe avec un directeur de recherche. Mais à la PTS, je suis la seule phonéticienne. Je me lance malgré tout, et mon article sur une étude de cas en lien avec le bégaiement est accepté !
Le jour J : la pression monte face à un public de chercheurs expérimentés
Le moment fatidique arrive. Je suis la dernière à passer avant le déjeuner, devant une salle fatiguée et affamée. Un micro mobile m’est tendu – un soulagement, car le pupitre est bien trop haut pour moi ! Je préfère me tenir devant mon public plutôt que cachée derrière une estrade.
Face à moi, plus d’une centaine de chercheurs aguerris en criminalistique, issus de divers pays. La crème de la crème. Pour eux, ce n’est qu’une conférence de plus. Pour moi, c’est la première en tant qu’oratrice dans ce domaine de pointe. Le stress monte : ai-je vraiment ma place ici ? Vais-je être à la hauteur ?

Impossible de reculer. Mon cœur bat à toute vitesse. Je prends une grande inspiration… et je me lance.
Trois minutes, c’est court. J’appréhende les questions des chercheurs expérimentés, certains connus pour pousser les orateurs dans leurs retranchements. Mais je maîtrise mon sujet sur le bout des doigts. Je tiens bon. Je réponds avec assurance. Je l’ai fait. Une immense fierté m’envahit.
Oser prendre la parole pour ouvrir de nouvelles opportunités
Ce que je retiens de cette expérience ? L’importance d’être proactif. C’est parce que j’ai su argumenter l’intérêt de cette conférence auprès de mon administration que j’ai pu y participer. Et cela a tout changé :
- J’ai élargi mon réseau et échangé avec des chercheurs internationaux.
- Un an plus tard, j’ai organisé le déplacement de toute mon équipe pour une formation avancée à York, renforçant nos compétences et nos liens avec la communauté scientifique.
Et vous, seriez-vous prêt(e) à prendre la parole pour défendre l’intérêt de votre service ?
De l’expertise judiciaire à l’accompagnement humain : une réorientation évidente
En 2018, après des années passées à analyser des enregistrements audios pour la cour d’assises, ma santé me rattrape. Trop d’heures avec un casque sur les oreilles, des fichiers de mauvaise qualité… et les conséquences tombent : perte d’audition, acouphènes persistants. Impossible de continuer mes expertises.
C’est un coup dur. Mais avec le recul, je réalise que c’est peut-être une opportunité. Analyser des voix, c’est une chose. Mais accompagner les personnes derrière ces voix, leur permettre de mieux s’exprimer et de se faire entendre, c’est encore plus essentiel.
Du développement personnel à la prise de parole : un virage inattendu
Je me forme en développement personnel et ouvre mon cabinet en 2020. Au départ, j’accompagne sur des thématiques variées, mais rapidement, je ressens une frustration : en une seule séance, il est difficile de provoquer une réelle transformation. Un suivi plus approfondi est nécessaire.
C’est alors que mes clients me font une remarque récurrente :
👉 « J’aimerais être aussi à l’aise que vous à l’oral pour présenter mon activité ! »
Je suis surprise. Je viens du monde de l’audio, pas de la vidéo ! Pourtant, en documentant mon changement d’orientation, j’ai inconsciemment partagé une autre compétence : l’aisance à l’oral.
Un, deux, dix, vingt clients qui me posent la même question. Jusqu’à ce que l’évidence s’impose.
Voxpreneur : une méthode née du terrain
C’est grâce à eux que Voxpreneur est né. Ils ont insisté, alors j’ai répondu à la demande ! Aujourd’hui, j’accompagne dirigeants et entrepreneurs pour transformer leur discours monocorde et hésitant en une prise de parole fluide, convaincante et impactante.
Et vous, êtes-vous prêt(e) à mettre votre voix au service de votre projet ?
La prise de parole, ça s’apprend : libérez votre voix
Votre voix a du pouvoir. Elle porte vos idées, donne vie à vos projets, crée du lien avec les autres. Chacun a une histoire à raconter, une expertise à partager. Et la bonne nouvelle ? La prise de parole, ça s’apprend.
Osez faire entendre votre voix. Parce que ce que vous dites mérite d’être écouté

Voxpreneur : un programme unique et sur-mesure pour maîtriser votre voix
Voxpreneur est une formation complète en 3 mois, mêlant :
✅ Techniques vocales : pour libérer et développer les qualités de votre voix
✅ Structuration du discours : pour un message clair, impactant et qui sonne juste
✅ Présence scénique : pour captiver votre audience avec assurance en sollicitant tout votre corps
🎯 Résultats ?
👉 Une communication fluide, naturelle et impactante
👉 Une confiance renforcée en 6 séances seulement
👉 Des outils pratiques et des exercices concrets pour passer à l’action et progresser