Cet article présente une étude qui a été réalisée par une équipe de chercheurs du LIMSI-CNRS. Elle s’intéresse à la façon dont nous parlons naturellement, en particulier avec les tics de langage dans notre discours, comme les “euh“, les répétitions ou les corrections en cours de phrase.
L’analyse porte sur 9 heures de discussions à la radio entre journalistes et personnalités publiques. Les chercheurs ont comparé les versions “lissées” de ces échanges de la presse écrite, avec les paroles réelles, enregistrées et retranscrites mot à mot.
Résultat : ces disfluences — ces petites hésitations — sont présentes dans tous les discours, quel que soit le statut de la personne qui parle. Et elles suivent des schémas précis, qu’on peut désormais mieux comprendre.